Retour sur un projet 5S lancé en 2020 chez ATLAS LIFT en Charente-Maritime : retrouvons Ophélie, Florent et Mickaël, les 3 chefs de projet, pour en savoir plus sur la méthodologie utilisée afin de mener à bien leur démarche. Résultats en images...
[[Pour (re)lire l'épisode 1, avec la description des 5S et la genèse du projet c'est ici.]]
Au commencement il y avait... une volonté
Ophélie, Florent et Mickaël, quelles ont été les premières étapes de votre projet ?
Florent : « notre volonté n'était pas d'agir en une fois partout dans l'entreprise, en mode "rouleau compresseur", mais plutôt d'inscrire la démarche dans le temps. Pour cela nous avons monté une équipe projet composée de représentants de chaque secteur. J'assurais la coordination et le suivi général. Les membres de l'équipe étaient chargés du déploiement 5S dans leur secteur.
Ensuite nous avons organisé deux réunions de lancement : une avec l'équipe projet et une autre avec l'encadrement de l'entreprise. »
Ophélie : « nous avons cartographié l'entreprise en plusieurs zones : 3 zones "bureaux" et 8 zones "atelier". Nous ne voulions pas créer de scission en mettant de côté certains services au profit d'autres.
Nous avions choisi la méthode des petits pas, ou d'amélioration continue. Notre intention était de mener les chantiers 5S les uns après les autres, à raison de deux zones à la fois (1 zone "atelier" et 1 zone "bureau").
Nous avons appris collectivement en avançant. »
Mickaël : « notre approche était bien rodée : nous bloquions une journée par zone et nous commencions par une séquence d'information et de présentation des 5S au personnel concerné. Ensuite nous déroulions le premier S [trier, ndlr] tous ensemble dans la zone. Suivaient d'autres séances pour conduire les 2ème S [ranger, ndlr] et 3ème S [nettoyer, ndlr]. »
Et ensuite... des résultats
Vous avez accepté de nous partager des photos "avant / après", merci à tous les trois !
Ophélie : « grâce au projet 5S, l'atelier est mieux rangé, mieux organisé et les pertes de temps sur les recherches d'outillage et de matière par exemple ont été réduits. »
Mickaël : « nous avons utilisé le management visuel en créant des codes couleurs et des emplacements qui sont toujours respectés à ce jour. »
Florent : « L'aspect général de l'atelier et les flux se sont améliorés. Grâce à la notion "une place pour chaque chose et chaque chose à sa place" les temps morts sont limités. »
Finalement le projet n'a concerné qu'une seule zone "bureau" n'est-ce pas ?
Ophélie : « c'est exact. Nous avons démarré dès le début avec un secteur "administratif". Celui-ci a été radicalement modifié pour plus d'ergonomie et faciliter le travail en équipe. Nous avons agencé les postes de travail différemment et certains espaces ont changé d'usage. »
Florent : « Après cette première expérience "bureau" nous avons décidé de nous concentrer sur l'atelier. L'étendue du périmètre demandait beaucoup de temps et d'énergie, et nous voulions aller au bout d'un secteur avant d'en commencer un autre. »
Où en êtes-vous aujourd'hui ?
Mickaël : « Le déploiement complet tel qu'il était prévu n'est toujours pas fini. Deux zones "atelier" n'ont pas démarré. Sur certaines nous avons des aménagements en cours, notamment au parc matière qui reste un gros chantier. »
Florent : « Les secteurs qui ont déroulé leurs "S" continuent de maintenir les zones en état et respectent les standards. »
Ophélie : « nous avons lancé le 5ème et dernier "S" [respecter, ndlr] dans l'atelier avec une approche standardisée : un binôme constitué d'un responsable 5S et d'un surveillant 5S a été désigné pour chaque zone. Nous avons créé une première grille d'audit 5S pour surveiller les résultats dans le temps. Cette étape-là n'est pas encore terminée. Nous savons qu'elle est essentielle pour la pérennité de la démarche. »
FIN DE L’EPISODE 2… Rendez-vous ici pour découvrir l'épisode 3 : les bonnes pratiques, le retour d'expérience et les conseils.